Le gala de L’ADISQ 2025 était présenté à salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal dimanche soir.
Ce rendez-vous incontournable de la musique québécoise était animé par l’humoriste Pierre-Yves Roy-Desmarais pour une deuxième édition en 2025. Le gala a offert une mise en scène soignée qui mélangeait émotions avec les nombreuses remises de prix.
Dès le début de la soirée, l’ambiance sur le tapis rouge a donné droit à plusieurs artistes chanteurs et chanteuses du milieu dans des tenues élégantes, ce qui témoignait de l’importance d’un tel événement pour l’industrie du Québec.
Le public attendait à la fois la remise des Félix et des moments de performance musicale, incluant celles d’artistes de différentes générations comme Marjo, Fredz, Jay Scott, Lou-Adriane Cassidy, Ariane Roy, Ariane Moffatt et plus encore.
Deux artistes se sont particulièrement illustrées dans le gala. D’un côté, la chanteuse-auteure-compositrice Lou-Adriane Cassidy s’est imposée comme la révélation majeure de l’année. elle a été sacrée artiste féminine de l’année, en plus de remporter le prix de l’album pop et celui de l’album de l’année (choix des critiques). Son univers sensible et poétique a trouvé un écho chez les pairs comme chez le public.
D’une autre part, l’artiste Klô Pelgag a, elle aussi, dominé les nominations et concrétisé cet engouement par l’obtention de trophées majeurs, incluant pour l’album alternatif de l’année et le clip de l’année. Sa démarche artistique audacieuse, oscillant entre pop et expérimentation, a marqué la soirée.
Derrière ces deux grandes gagnantes, la pluralité musicale québécoise se manifestait à tous les stades de la soirée. On y retrouvait des artistes émergents comme des figures plus établies. Les performances scéniques ont été variées, combinant la pop à l’expérimental, du rap à la country. Cela démontrait toute la richesse de l’écosystème culturel québécois. Le gala a également consacré des prix dans des catégories allant de l’album anglophone, au rap, en passant par la musique autochtone ou bilingue.
Un autre moment marquant de la soirée a été l’hommage rendu aux artisans de l’ombre. Les auteurs, compositeurs, producteurs et techniciens ont été salués afin de rappeler que la musique ne se fait pas uniquement sous les projecteurs. Cette reconnaissance a apprécié par plusieurs lors du gala de l’ADISQ 2025.
L’énergie était palpable. Entre remises de trophées, les applaudissements, les remerciements et les moments plus intimes, l’émission a su trouver un équilibre entre le sérieux et la fête. L’animation de Pierre-Yves Roy-Desmarais a contribué à donner un ton à la fois décontracté et respectueux avec humour, légèreté et sensibilité.
Cette édition du gala de l’ADISQ 2025 a confirmé que la musique québécoise est bien vivante, diversifiée et que la relève est bien présente. Elle a offert une tribune aux artistes qui osent et à ceux qui persistent.
L’hommage à Serge Fiori, en début de gala, a également été un moment fort de la soirée.
En résumé, le Gala de l’ADISQ 2025 a été un succès sur plusieurs points. Pour les téléspectateurs comme pour ceux qui sont derrière la scène, c’était plus qu’une soirée de remise de prix. C’était une fête de la culture québécoise et un hommage à tout ce qui se passe dans cette industrie en ce moment.
Photo : Page de Radio-Canada
